Le MPC a-t-il classé des enquêtes embarrassantes pour le Kremlin?

10 juin 2020

"Une chasse à l'ours de trop", titrait la NZZ mercredi 3 juin dans le cadre d'une série d'articles creusant les liens étroits du Ministère public de la Confédération (MPC) avec les autorités russes. Pour l'opposant russe Alexeï Navalny, cité dans le même journal quelques jours plus tôt, l'affaire de l'ex-inspecteur de Fedpol récemment jugé à Bellinzone ne serait que la partie émergée de l'iceberg. Ses critiques suggèrent que le parquet fédéral aurait volontairement torpillé des enquêtes sur des membres du gouvernement de Vladimir Poutine. Le MPC a fermement rejeté ces accusations.

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